Investir dans le vin : Quelle fiscalité ?

La diversification de ses placements est le moyen le plus fiable pour rester financièrement stable. Différentes sources de revenus aident en effet à rester dans la prospérité, à condition de bien choisir le type de marché. L’investissement dans le vin est monnaie courante en Europe, de nos jours. Cela rapporte gros, surtout si l’on possède les connaissances nécessaires. La fiscalité est l’un des points à ne pas négliger pour être concurrentielle dans ce domaine. Alors que faut-il savoir sur la fiscalité ?

Quelle fiscalité pour quel investissement ?

  • Détention de bouteilles : dans cette situation, il n’y a aucun impôt à payer durant la vente, si l’activité est seulement occasionnelle. Évidemment, si vous recevez du vin en guise de paiement ou en dividendes, il y aura imposition sur les revenus fonciers, la plus-value, la distribution de dividendes et autres.
  • Dans le cas des fonds communs de placement à risque, tout produit en votre possession sera exonéré si et seulement si vous les ré-investissez dans le fonds. Il faut aussi qu’ils soient indisponibles jusqu’à l’expiration du contrat d’engagement de conservation.
  • GFV ou Groupement Foncier Viticole : vous obtenez des revenus en guise de loyer et ces derniers sont classifiés revenus fonciers. Si vous revendez, le GFV appartiendra au régime spécifique de la plus-value immobilière.
  • L’épargne de grands crus : cet investissement consiste à placer votre argent dans un produit financier en relation avec le vin. Les bouteilles ne vous appartiennent donc pas, car vous investissez dans des types de fonds commun de placement. Cette solution est idéale pour réduire votre imposition, mais elle ne peut être défiscalisée.

Quelques conseils à prendre en compte

L’investissement dans le vin comporte des risques, comme pour tout autre placement. Pourtant, certaines techniques font office d’assurances. Certes, la fiscalité reste présente sur de nombreux plans, toutefois, il est possible de la réduire en effectuant de bons placements.

Si vous vous lancez dans l’achat, procurez-vous de grands crus. Lors de la sélection, le nom est le point-clé d’une bonne bouteille. Il n’est pas nécessaire de se focaliser entièrement sur les composants, car le nom garantit la valeur de la bouteille.

Dans la sélection de produits du même nom, priorisez les bons millésimes. Procurez-vous des bouteilles d’une bonne année, car cela accentue leur valeur. Avec une garde de bouteille longue, la valorisation augmente. Votre investissement fructifiera au fil des années grâce aux grands crus dans votre cave.

En matière d’œnologie, la cotation Parker sert de référence sur le plan international. C’est un gage de qualité qui forcément est synonyme de rentabilité. En effet, si le cru en votre possession obtient une bonne note, cela engendrera assurément une hausse de ses cours. D’ailleurs, un vin à la fois puissant, concentré et boisé séduit les plus critiques.

En se basant sur les critères de fiscalité, mais aussi sur les autres données du marché, vendez vos bouteilles au bon moment. Les conditions de gardes se corsent avec le temps, alors le meilleur moment pour vendre sera à maturité. Il est indispensable de maintenir une température ambiante optimale, dans un endroit sec, sombre et avec une hygrométrie peu élevée. En remplissant ces caractéristiques, vous pourrez conserver vos bouteilles sur une durée de 13 ans environ.

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